À l’évocation du procès des attentats du 13 novembre, je ressens profondément la nécessité de rappeler que même si la parole peut libérer, on a parfaitement le droit de vouloir se taire au souvenir d’un traumatisme.
(Certaines villes doivent avoir oublié les dates tant elles subissent d’horreur ; les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ont touché mes quartiers, des lieux que j’aime, un style de vie que j’aime ; alors nous on parle des attentats du 13 nov. et de ceux du 15 janvier sans préciser ni la ville, ni l’année…comme si c’était évident. Présence d’un « bel » a priori. L’évidence est ici liée à de la proximité, de l’intimité. )
Un reportage radio sur les attentats du 13 novembre est sorti au petit matin et du fond de mon lit, c’est la voix d’une personne que j’aime qui m’est parvenue. Je l’ai reconnue.
Elle ignorait que sa voix était sur les ondes gravant à jamais le souvenir de ces attaques. Mon rôle a consisté à la prévenir en douceur avant qu’elle ne l’entende d’elle-même…
« Tout le monde va venir m’en parler.Ils vont me reconnaître. »… Et l’angoisse montait.
C’est là qu’est sortie cette évidence : Tu as le droit au silence.
On sait aujourd’hui en traitement des traumas combien la parole peut renforcer le cercle négatif mis en place par notre propre neurologie… d’où le travail d’orfèvre que doivent effectuer psychanalystes, psychiatres et psychologues…
Silence ne veut pas dire indifférence, mais présence. Reconnaissance du besoin.
Alors si vous connaissez de près ou de loin des personnes qui ont été directement touchées par les attentats, pensez à leur d.e.m.a.n.d.e.r. s’ils ont envie d’en parler avant de donner vos impressions ou de poser d’autres questions. Même si cela part d’un bon sentiment. Prenons soin d’eux tous.
C’est la base de la Communication Non Violente , créée par Marshall Rosenberg, qui permet de poser cette question. Je la trouve particulièrement d’actualité dans ce contexte… Et plus tard, on y verra le positif qui est aussi sorti de ces moments comme l’impressionnante solidarité des corps de métiers et des parisiens.
Mais chaque chose en son temps…
#sereconstruire #bienveillance #lifeforparis #13onze15 #soutien
Thérapeute Sophrologue Caycédienne, j’accompagne ma pratique d’une vraie approche en auto-compassion : comment la développer en bienveillance mais aussi en force pour savoir créer les barrières à ne pas franchir. C’est étonnant les changements que cela apporte.
Si vous vous voulez m’en parler appelez-moi au +33.6.18.50.85.57
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