E comme Équinoxe… équi-libres.

Et en sous-titre : «Plus la vie est simplifiée, plus la vie est facile.»

San Antonio – L’année de la moule. 1982, éd. Fleuve Noir.

J’adore commencer par citer San Antonio pour vous emmener sur les chemins de ma Sophrologie Caycédienne. Ne pas se prendre trop au sérieux mais prendre au sérieux la vie et le vivant est bien ce qui m’importe le plus.

A quoi nous invite la Nature en ce jour d’équilibre nuit-jour ? A l’équilibre en nous ? Je ne crois pas… Ce serait à nouveau une façon de nous mettre une pression dont la Nature n’a que faire !

Il n’y a ni bien ni mal dans la Nature et c’est ça qui nous apporte une telle source infinie de paix.

Mais on peut toujours essayer de percevoir autrement ce que nous nommons Nuit en nous ou Jour.

Si on s’entraîne à ne plus émettre de jugement sur soi, sur ce qui vit en nous et qui n’est pas toujours synonyme de paix, de douceur de gentillesse. Ce qu’on pourrait appeler nos côtés sombres… Si on apprend à au moins les accueillir et leur faire une place au lieu d’être si mal à les rejeter sans cesse… Alors on peut commencer à percevoir autre chose. Sans être du tout dans un discours religieux pour la religion mais pour le point de réflexion qu’il suscite, lorsque Jésus dit sans lever les yeux de son dessin dans le sable, « Que celui qui n’a jamais pêché lui jette la première pierre », il sous-entend que cela fait partie de tout être humain.

Et c’est à cela que peut nous inviter à réfléchir notre chère Nature et ce joli moment de l’équinoxe… Pour l’instant lumière et nuit s’équilibrent mais la Nuit va devenir plus longue sur nos terres, alors où se garde la lumière ?

A l’intérieur, bien sûr. Et c’est celle qui est à l’intérieur de nous qui nous protège et éclaire le mieux.

J’avais été fascinée, adolescente lorsque j’écrivais pour des prisonniers politiques chinois, d’apprendre par Amnesty International que les prisonniers qui résistaient le mieux étaient les poètes… Ils se réfugiaient dans leur monde et résistaient ainsi. Cela ne veut pas dire qu’ils ne souffraient pas ! Mais cet espace à l’intérieur les nourrissaient les protégeaient un temps…

Je ne travaille pas la spiritualité dans ma pratique, parce que ce qui me passionne c’est d’enseigner à mes client.es l’art de la phénoménologie, de la visualisation, de la somatisation positive et caetera. Mais au final l’idée est que mes clients soient en paix avec eux-mêmes ; rient, pleurent, râlent soient libres d’en rester maîtres et se sentent vivants et conducteurs de leur vie. Pas à la traîne avec cette affreuse sensation de passer à côté de sa vie…

Profiter des métaphores offertes par la nature pour mieux vivre nos vies est un réel cadeau à s’offrir.

L’équinoxe peut déjà nous aider à équilibrer notre nuit… voire à l’aimer

A bientôt !

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