Problèmes de colères orageuses ? Angoisses qui gâchent le sommeil ? Doutes sur soi qui remettent en cause trop de capacités ? Stress vécu par les enfants ? Autres soucis qui ne devraient pas gâcher la vie des enfants ? Autant de points que la sophrologie aide à accueillir, mettre à distance, dépasser : en allant chercher au fond de soi le bonheur tout simple de son propre vécu avec des outils que les enfants mettent rapidement à leur profit.
Les principes de la sophrologie pour les enfants sont les mêmes que pour les adultes. Les points suivants sont extraits du passionnant livre d’un de mes professeurs, Isabelle Lefèvre-Vallée « L’enfant et la sophrologie » ed. Ellébore.
Vous trouverez ici la description du déroulement d’une séance.
Pour ma pratique au téléphone avec les enfants, j’ai retrouvé avec un plaisir immense les travaux d’Isabelle Lefèvre dont je m’inspire en permanence. Cela me permet d’avoir un tas de propositions très diversifiées suivant le besoin de l’enfant.
Formée à l’école du docteur Caycedo depuis plus de 20 ans, j’ai ajouté à mes outils de sophrologie caycédienne, ma pratique de l’autocompassion en suivant les travaux de Kristin Neff et de ce que j’ai appris en communication non violente et en pédagogie positive.
L’idée toute simple mais passionnante de l’autocompassion est d’essayer d’être son ou sa meilleur-e ami-e… Et au lieu de rejeter les émotions négatives, de les intégrer. Je ne vais pas vous détailler ici comment on pratique, mais cela marche merveilleusement bien avec la force de la sophrologie qui nous aide toujours à rebondir avec nos propres sources. A voir autrement qu’hier les choses qui nous arrivent…
Et ce travail aimant qui œuvre aussi à apaiser notre ego, fait que les épreuves de la vie peuvent nous apparaître comme autant de moyens d’affiner nos désirs, de savoir ce que l’on veut, ce qu’on ne veut plus, au lieu de se vivre victime d’un vécu qui nous échappe.
Et ça, même les enfants le comprennent. Peut-être d’ailleurs avec davantage d’entendement que beaucoup d’adultes….
La sophrologie au téléphone pour les enfants offre plusieurs avantages
La tranquillité de l’enfant : il peut trouver des solutions à sa vie sans quitter chez soi. Souvent nos petits ont des vies très chargées où il faut beaucoup se déplacer. Là, ils peuvent se confier en toute confiance, trouver des solutions concrètes à leurs soucis, tout en restant dans leur chambre ou leur salle de jeu ou tout autre coin un peu isolé de la maison. Et encore, rapidement ils apprendront qu’on peut y arriver même au milieu du bruit !
ma voix : indéniablement, la voix est importante dans mon travail.
La tranquillité des parents : je m’occupe de vous rappeler le rdv avec votre enfant la veille de notre rdv. Puis je demande juste à ce qu’il soit prêt à l’heure sur une chaise avec un casque ou des écouteurs à proximité. Puis j’appelle votre enfant à l’heure fixée. Ce qui fait dire aux parents de mes clients qu’ils sont ravis à double titre : ils peuvent être au bureau pendant que leur enfant fait sa séance de sophrologie. Ils n’ont pas interrompu leur travail et en même temps, ils ont pris soin de leur enfant !
La souplesse : la séance peut se pratiquer de n’importe où, peu importe si l’enfant n’est pas chez lui.
Temps gagné : fini le temps passé dans les transports en commun ou sur la route. La séance dure 30 mn (et les minutes destinées ensuite au dessin qui concerne la séance). C’est tout !
Je reste bluffée des résultats concrets et rapides que les enfants obtiennent :
Après les séances, je fais le point avec les parents et toujours avec l’accord de l’enfant. Je ne raconte pas tout mais en revanche je dis les points que nous abordons. (confiance en soi, travail sur les valeurs, ce genre de choses)
La sophrologie n’est pas de la magie même si une séance peut engendrer des prises de conscience, je conseille souvent de commencer par une séance et voir si l’enfant a envie de continuer (j’ai de la chance, les enfants ont toujours envie de faire d’autres séances ! :D)
En général, je propose de prendre 5 séances et de voir ce qui a changé, le travail qu’il reste à poursuivre ou pas. Dans ma pratique, ce sont vraiment les enfants qui décident et parlent à leur parent de leur envie de poursuivre. Ils comprennent vite que c’est pour leur faire du bien…
Microscopique détail qui me fait sourire : le téléphone est arrivé chez mes parents lorsque j’avais environ 3 ans. Maman m’a appris à me présenter en donnant mon nom, à sourire au téléphone. J’adorais répondre au téléphone et je suis certaine que cela joue dans ma complicité directe avec l’enfant. Même dès notre premier appel.
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